Paroles de Bébé(s)... et plus si affinités !

Ce week-end, ça a été une grande première à la maison : deux jours en tête à tête avec Maman Chérie.

Elle avait beau faire sa fière, j’ai bien vu qu’elle appréhendait un peu quand Papa Poule est monté dans la voiture direction Paris et qu’il nous a fait coucou de la main. Son « Deux jours rien que pour nous mon Loulou » est un peu parti dans les aigus et je l’ai sentie un peu tendue à l’idée de s’occuper toute seule de moi pendant plus de 24 heures d’affilée.

Rester tous les deux, on a l’habitude, hein, croyez pas qu’elle m’abandonne. Mais autant de temps, quand même… La suite du week-end lui a un peu donné raison. Parce que, mine de rien, un Papa Poule, c’est drôlement utile dans une maison.

Par exemple, quand Maman Chérie s’est aperçue, à 18h50 qu’il restait que quelques cuillères de lait en poudre dans ma boîte… et que toutes les boîtes de réserve étaient au garage, ben, on a regretté Papa Poule !

Ou quand elle s’est rendue compte que le paquet de couches de la salle de bains était vide, et qu’il fallait traverser toute la maison pour aller chercher une couche neuve dans ma chambre, ben, on a regretté Papa Poule.

On l’a aussi regretté quand Maman Chérie a voulu prendre sa douche, samedi matin, alors que moi, je voulais jouer au petit train. Mais avec elle. Et dans le salon…

Et puis quand Maman Chérie s’est aperçue que toutes les bouteilles d’eau étaient restées dans le coffre de la voiture, on l’a encore regretté.

Bref, on a passé le week-end à regretter son absence ! Maman Chérie a surtout regretté son absence d’organisation à elle. Elle s’est rendue compte que depuis qu'on est rentrés de la maternité, elle se laisse super vite déborder. Et elle s’est rendue compte à quel point le quotidien des parents solo devait être une course permanente… Alors quand Papa Poule est rentré de sa compet’ (c’est un lutteur champion, mon papa à moi, qui a eu la médaille de bronze au Naga de Paris, eh ouais!), elle lui est tombée dans les bras !