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2018-08-02T19:51:00+02:00

Terreurs nocturnes : ce stress caché qui pourrit les nuits de mon enfant !

Publié par Paroles de Bébé

[Maman Chérie]

Cris, pleurs et peur panique

On a découvert les terreurs nocturnes quand Grand Bavard avait aux alentours de 10 mois. Et depuis, on vit avec. On nous avait dit que ça passerait petit à petit avec l’âge… J’ai au contraire l’impression que ça s’accentue à mesure qu’il grandit. En plein milieu de la nuit, il se met soudain à gémir, de plus en plus fort. Les gémissements se transforment en cris et pleurs. Il commence à crier « Non, Non ! » puis à hurler. De longs hurlements stridents, qui, maintenant, réveillent son frère et me glacent littéralement le sang. Il tape des pieds et des poings. Refuse qu’on l’approche, qu’on lui parle ou qu’on le touche. Mais ses hurlements redoublent dès qu’on s’éloigne de son lit.
 



La seule solution pour gérer ses terreurs nocturnes qui reviennent plus ou moins régulièrement en fonction de son état de stress, c’est de se tenir debout, à côté de son lit, avec une main posée sur l’oreiller, près de sa tête, en ne cherchant surtout pas à le toucher ni à le calmer en lui parlant. La moindre tentative de notre part accentue encore la crise. Alors on attend, de longues minutes, que cette terreur nocturne s’éloigne, comme elle est venue.

Et c’est peut-être en ça que la terreur nocturne est beaucoup plus dure à gérer que le simple cauchemar. A la suite d’un cauchemar, un enfant réclame ses parents. Il a besoin d’être rassuré, réconforté, câliné. Dans le cas de la terreur nocturne, qui survient à peu près deux heures après le coucher, il n’y a rien à faire. On ne peut qu’assister à l’état de panique complet de son enfant sans pouvoir intervenir pour le rassurer. Et je vous assure que pour un parent, c’est absolument insupportable.

Pourquoi les terreurs nocturnes ?

D’autant qu’on n’arrive pas à savoir d’où proviennent ces terreurs nocturnes. On sait quasi exactement à quel moment elles vont arriver, ou plutôt quel type de journées risque de les déclencher. Trop d’excitation dans la journée (son anniversaire avec les copains par exemple), de changements dans son quotidien (la semaine de rentrée est traditionnellement terrible pour nous) ou un sentiment de stress intense (comme les premiers jours au centre aéré pour la dernière crise en date), une grosse dispute avec son frère ou avec nous ou une frustration importante ont toutes les chances de mener à une crise de terreur nocturne la ou les nuit(s) suivante(s).

C’est presque rassurant de savoir qu’on connaît tellement bien notre grand garçon qu’on sait exactement quand ces terreurs vont arriver. Mais c’est tellement frustrant de ne rien pouvoir faire pour les empêcher…

Un psy pour enfant pour faire disparaître les terreurs nocturnes ?

On a bien essayé l’homéopathie pour bébé, avec le Stramonium et l’Aconitum napellus, qui agissent contre les troubles du sommeil et de l’anxiété. On va dire que les crises sont moins violentes et un peu moins longues (les terreurs nocturnes de Grand Bavard durent 45 minutes montre en main en temps normal et on arrive à les réduire à une vingtaine de minutes quand il a pris son traitement homéopathique contre les terreurs nocturnes) mais c’est tout. On n’arrive pas à les faire disparaître. Les sirops proposés en pharmacie sont tout aussi inefficaces que les séances d’ostéopathie qu’on a tentées. Le médecin me dit qu’il va falloir passer par la case psy pour arriver à se débarrasser de tout ça. Parce que même s’il ne s’en rappelle pas au matin, ces épisodes de terreurs nocturnes le fatiguent forcément et cachent une trop grande émotivité.

Pourtant j’hésite. Je me dis qu’à 5 ans et demi, il a encore bien le temps avec de découvrir l’univers de psychologues et autres, que j’avoue ne pas spécialement porter dans mon cœur. Et en même temps, à chaque nouvelle crise, je m’en veux de le laisser se mettre dans cet état là alors qu’un rendez-vous chez le psy pour enfant pourrait peut-être l’aider…

Alors j’ai décidé de les laisser partir en vacances, son frère et lui, tranquillement avec Papi, Mamie et Tata Câlins et d’aviser à la rentrée… qui sera, je le sais déjà, l’élément déclencheur d’une nouvelle série de terreurs nocturnes pour lui… 
 

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commentaires

L
Ici aussi on vit cela par moments... courage... perso j essaie de beaucoup parler pour crever les abcès ou les éviter...
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P
oui, j'ai l'impression qu'en fait, c'est un mal relativement répandu... mais assez peu évoqué ! bref, ça fait du bien de savoir que d'autres vivent ça aussi ! bon courage (et bravo pour ton blog ! n'hésite pas à commenter un des derniers posts que j'ai publié sur la page Fb du blog, où je propose de partager des adresses de blog... ça peut donner envie à certains de mes lecteurs de te suivre !) bisous
F
Les terreurs nocturnes sont horribles, j'ai connu ça avec ma seconde, c'est terrifiant la première fois on a failli appeler les pompiers ça a dure presque 2h.<br /> Le pire c'est que durant les terreurs nocturnes, ils dorment, ils peuvent avoir les yeux ouverts mais ils ne sont pas conscient d'ou le fait qu'ils ne s'en souviennent pas le matin. Mais ça les epuise ! L'homéopathie n'avait pas marché, mais notre osteo l'avait débloqué, on peut en discuter en mp si tu veux.<br /> J'avais remarque que des journées riches en émotions étaient un terrain favorable aux terreurs.
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P
une des toutes premières fois où c'est arrivé à grand bavard, on était en Roumanie dans ma belle-famille et j'ai cru qu'ils allaient le faire exorciser ! c'était l'angoisse totale, ce qui n'a fait qu'augmenter la terreur de mon bonhomme ! :-( depuis, on a appris à vivre avec et on s'est habitué à cette sorte d'impuissance à laquelle on est confrontés avec les terreurs nocturnes... on continue l'homéopathie mais du coup on va suivre tes conseils pour l'ostéo à nouveau et voir ce qu'on décide pour la suite. merci pour ton témoignage !

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