Périnée de compétition, vraiment ?
Deux enfants, deux accouchements, zéro épisio, zéro point de suture… Je réentends encore la gynéco me dire, le jour de la visite post-accouchement de Petit Cuieux « Mais vous avez un périnée de compétition ! » C’est peut-être la phrase qu’elle aurait dû éviter de dire d’ailleurs. Parce que partant de ce constat, je me suis un peu laissée aller et n’ai, par exemple, jamais pris rendez-vous pour les séances de rééducation périnéale qui m’ont été prescrites. Un périnée de compétition, on m’a dit !
J’avais pourtant sagement assisté à toutes les séances de rééducation chez la kiné pour Grand Bavard. Mais avec un seul enfant, c’est plus facile de caser les rendez-vous qu’avec deux (même si je n’ai jamais trouvé le temps, même avec un seul, d’aller jusque chez la sage-femme qui m’a suivie pendant mes grossesses. On m’a pourtant bien dit que c’était nettement mieux, mais bon…). Et puis bon, c’est quand même un périnée de compétition !
D’ailleurs, avouez-le, jusqu’à votre accouchement, vous ne saviez même pas que vous aviez un périnée. Ce petit muscle, caché entre le pubis et le coccyx, dont on ne parle jamais, particulièrement en France, parce que c’est une zone taboue, très chères amies. Et pourtant, quand il est défaillant, je peux vous dire que vous constatez rapidement l’utilité de ce muscle jusqu’ici inconnu ! Car, oui, confidence pour confidence, mon périnée de compétition m’a lâchée. Il est toujours là, rassurez-vous. Mais avec une nette tendance à me faire des coups en douce en cas de fou rire, de crise d’éternuement ou de toux violente. Et franchement, c’est loin d’être agréable, croyez-moi.
Il y a donc un moment où j’ai décidé d’arrêter de me focaliser sur cette petite phrase de ma gynéco et où je me suis dit qu’il fallait que je prenne les choses en main avant qu’il ne soit trop tard. Il paraît qu’il n’est jamais trop tard mais bon, dans le doute, j’ai quand même décidé d’agir. Et vite.
Rééducation périnéales : quelles solutions ?
Pour info, il existe trois méthodes de rééducation du périnée :
- La rééducation manuelle, le plus souvent effectuée chez une sage-femme, qui consiste à contracter le muscle autour des doigts du praticien
- La rééducation avec électrostimulation, qui envoie des ondes visant à contracter artificiellement le périnée
- La rééducation avec une sonde vaginale reliée à un appareil pour obliger la femme à contracte son périnée en fonction d’un objectif à atteindre.
Impossible pour moi de caler des rendez-vous chez la kiné ou la sage-femme alors que je n’arrive déjà pas à jongler entre les différentes tâches du quotidien ; les deux premières solutions étaient donc totalement exclues pour moi.
Je me suis finalement laissé convaincre par la toute nouvelle sonde Perifit, qui propose une sonde de rééducation périnéale associée à une application de jeu vidéo. Rien que pour le principe de pouvoir faire les exercices directement depuis chez moi, au moment qui m’arrange, j’étais déjà emballée… sans pour autant être certaine du résultat. Mais qui ne tente rien n’a rien !
Sonde de rééducation périnéale Perifit : mon avis après un mois d’utilisation
Dans un premier temps, l’application propose de choisir le programme sur lequel on souhaite travailler. Ça va d’incontinence mixte à sexo, en passant par post-parthum, incontinence à l’effort ou encore prévention et urgenturie. Je suis partie sur un classique post-parthum même si 4 ans après avoir accouché, le post-parthum est un peu loin mais c’est ce qui m’a paru le plus adapté. La sonde Perifit, reliée par bluetooth au téléphone et donc à l’application, est liée à différents jeux vidéo. Ce ne sont pas les mains qui jouent… mais bien votre périnée !

Je ne vais pas vous mentir en vous disant que je suis soudainement devenue une fan de jeux vidéo de ce type mais partant du principe que ça m’évite de perdre une heure chaque semaine chez la kiné, franchement, je vote pour ! D’autant que franchement, en un mois d’utilisation, je me rends compte des premiers effets positifs.
Si j’avais pu m’y coller avant, je l’aurais fait. Non pas que ce soit spécialement agréable, hein, je ne vais pas vous mentir, genre « c’est trop génial ! » Non, ça reste une sonde qu’on s’introduit dans le vagin pour faire voler des papillons sur un écran de téléphone.
Mais c’est efficace. Vraiment efficace. Et c’est bien ce qu’on en attend. Pour moi, le contrat est donc plus que rempli.
Rééducation maison vs rééducation avec une sage-femme ou un kiné : quelles différences ?
J’imagine bien que le corps médical dira que rien ne remplacera les séances de rééducation du périnée effectuées par une sage-femme ou un kiné. Pour ce qui est de la sage-femme, je veux bien parce qu’effectivement, il s’agit d’une rééducation « manuelle » dans laquelle on se doit de ressentir les contractions du périnée. En revanche, chez le kiné, le principe est exactement le même et on est tout autant livrée à soi-même pendant les exercices, qui se passent également sur un écran (en tout cas chez la mienne).
Donc je n’ai vraiment aucun scrupule à opter pour la sonde de rééducation Perifit à la place d’une séance de kiné.
Et vous ? Vous en êtes où dans la rééducation de votre périnée ? Vous seriez prêtes à tenter cette sonde ? Si oui, rendez-vous vite sur la page Facebook du blog pour tenter de gagner votre sonde Perifit gratuite !
Merci à Perifit pour le test de cette sonde.
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